Le thème, vous le connaissez tous. Une ville envahie par les rats. Un bourgmestre, un joueur de flûte, un marché inique et une sanction terrible, les enfants quittent tous la ville.
Pour actualiser et nous approprier ce conte du moyen-âge, nous avons fait venir les rats de l’intérieur. Il s’agit du Roi et de sa cour. Ces personnages nous les avons fait haut en couleurs. Sympathiques et universels par leurs tiques, ils sont aussi bêtes que méchants. Enfermés dans un fonctionnement sclérosé et xénophobe, la farce les noue, les ridiculise et pour finir les annihile.
Spectacle tout public par excellence. Ses différents niveaux de lecture lui permettent autant de ravir les enfants à partir de huit ans que de faire rire et d’interpeller les adultes. Sa recette est simple et millénaire : Une fable animalière cache une fiction critique dopée au vitriol.

Le spectacle commence par l’arrivée de deux bouffons dans un lieu visiblement abandonné depuis longtemps. Ils se lancent alors dans une histoire " improvisée ", l’illustrant avec les objets disponibles sur place. Cette farce fait très librement référence au joueur de flûte d’Hamelin. Outre les bouffons, elle comporte huit autres personnages la cour : le conseiller, le religieux, le financier, le militaire, le policier et le roi, Madame Lilithy et le joueur de flûte. Ces personnages sont interprétés alternativement par les deux comédiens.
Ils utilisent pour les jouer les objets trouvés, qui deviennent des sculptures vivantes qu’ils animent comme de véritables marionnettes.


L'histoire

Un royaume autarcique où la loi de base est " nul n’entre ni ne sort ". Le petit peuple, les fourmis, trouve le témoignage irréfutable de son passé. Il vient de la mer et veut la revoir. Les fourmis sapent ainsi les fondements du royaume et déclenchent la Pagaille. La cour passe alors un marché soulignant bien sa sottise. Elle se débarrasse, grâce au joueur de flûte, des fourmis se coupant ainsi " volontairement " bras et jambes